On pourrait dire que traiter quelqu’un de « fou » reflète en réalité une limite de notre compréhension de sa perspective ou de son vécu. Souvent, ce qu’on perçoit comme de la folie est une manière différente de penser, une logique qui nous échappe mais qui est cohérente dans le cadre de la personne qui l’éprouve. Parfois, ce sont les normes et les attentes de la société qui délimitent la « normalité », ce qui peut rendre « fous » ceux qui ne s’y conforment pas.

Donc oui, peut-être qu’il est insensé de qualifier quelqu’un de « fou » sans essayer d’abord de comprendre son point de vue. La folie résiderait davantage dans notre manque d’ouverture que dans la manière de penser de l’autre.