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Facilitateur URE – Article de Fond Philippe Smekens (facilitateur URE pour le SPW – conseiller énergie à la CCIH)
Articles de fond en vue d’une publication dans « Le REactif ».
« Production, distribution et utilisation rationnelles du froid industriel »
La production de froid est une technique complexe, nécessitant beaucoup de savoir faire et d’expérience et de conscience professionnelle de la part des installateurs et des maintenanciers.
Le froid industriel est un poste énergivore qui représente :
15% de la consommation électrique mondiale !
+ de 20% en secteur agro-alimentaire
+ de 50% en supermarché
+ de 65% de la consommation électrique en entreprises spécialisées en produits frais :
Nous tâcherons dans ce dossier de répondre aux questions suivantes :
Comment fonctionne un groupe de froid ?
Suis-je en règle vis-à-vis de la règlementation concernant la production de froid ?
Comment faire pour réduire les factures d’énergie de mes groupes de froid ?
Comment faire pour conserver mon réseau de froid efficace et durable ?
Comment faire pour commander une nouvelle installation de froid ?
Est-il possible de récupérer des calories sur le groupe de froid ?
Quels sont les incitants financiers pour investissements URE (utilisation rationnelle de l’énergie)
Source de l’extrait de l’article présenté ci-dessus : https://energie.wallonie.be/servlet/Repository/ccih-articlefond-froid-industriel-20180104.pdf?ID=49401&saveFile=true
Il s’agit de la durée nécessaire pour rembourser l’intégralité des investissements réalisés dans le cadre des travaux économiseurs d’énergie :
1. Ce, par le gain provoqué par les économies énergétiques générées, chaque année.
2. S’il échet, grâce aux primes et/ou aux réductions fiscales qui favorisent encore d’avantage les temps de retour.
Par exemple : il n’est pas rare que le coût des travaux portant sur le remplacement d’une ancienne chaudière soit récupéré en 5 années, … pour, in fine, ne plus être que du gain financier !
Contrairement aux produits financiers peu fiables, les investissements dans le domaine de l’utilisation rationnelle de l’énergie (URE) demeurent rentables puisque, in fine, les réserves de combustibles fossiles continuent à s’épuiser inexorablement et, qu’à l’heure actuelle, le défi cornélien visant à la suppression des ressources nucléaires ne peut, à moyen et à long terme, que provoquer une augmentation particulièrement substantielle du coût du kWh ‘classique’ !
La crise du nucléaire 2018 rappelle que l’énergie n’est pas un « puits infini » et, « qu’elle est précieuse » : il s’agit de la respecter. A l’annonce de la fermeture de plusieurs centrales nucléaires pour cause d’entretien, nous recevions ce post linkedin de Damien Ernst – Professeur ULG :
« Alerte prix de l’électricité en Belgique. 411 €/MWh sur les marchés demain à 21h.
Prix moyen sur les marchés en 2017 : moins de 40 €/MWh.
Et on n’est pas encore en hiver. La facture va EXPLOSER. »
Par expérience, lorsqu’un vecteur énergétique augmente, cela risque d’entraîner à la hausse les autres vecteurs énergétiques … (gaz naturel, fuel, …).
En Belgique, le nucléaire assure environ 50 % de production… du pays et, nos centrales sont vieillissantes.
Plusieurs alternatives portant sur le respect des ressources énergétiques – « éco-responsable » sont à mettre en place :
Des technologies plus économes en consommation – l’audit en énergie est l’outil
Modifier les (mauvaises) habitudes des personnes (mise en place d’une cellule énergie en terme de sensibilisation, introduire des formations dès l’école pour sensibiliser les plus jeunes au respect des ressources énergétiques, …) en vue que chacun devienne « éco-responsable »
Recycler : les parcs Belge en sont un bel exemple mais, aussi les magasins de seconde main
Eviter les achats impulsifs et, inutiles qui resterons dans les armoires (ils coûtent en énergie et, en CO2 : fabrication, transport, recyclage, destruction, … etc)
Contrer les publicités qui provoquent des achats impulsifs et compulsifs inutiles; des effets de mode inutiles (dynamique de groupe « à casser »)
Mettre en place un système de labellisation légal GLOBAL des produits (label portant sur la fabrication, l’utilisation puis, la destruction / le recyclage) afin d’orienter le consommateur. Cet aspect est certainement le plus compliqué à mettre en oeuvre mais, certes, un des plus important … Il y a à faire …
Favoriser et, encourager le télétravail
Trouver une solution vis-à-vis du primaire (usine) en Belgique qui doit amortir les travaux d’investissement en 2 ans (fort / trop court) puisqu’il s’agit généralement de multinationale « à l’avenir incertain ». Je trouve malheureux que certaines entreprises déversent quotidiennement leur surplus d’énergie dans la Meuse; sinon, pour provoquer un micro-climat sur Liège (qui gagne 1 ou 2°C Te…) ?
Que les Bureau d’Etudes prescrivent des équipements à la pérennité allongée (exiger des garanties à longs termes, etc …); bref, de la qualité.
Condamner fermement les fabricants qui programment la mort intentionnelle de leurs accessoires et équipements ce, afin d’entraîner de nouvelles affaires (exemples de cas : imprimantes, smartphones, etc …) alors que ceux-ci auraient pu fonctionner bien plus longtemps
Encadrer et encourager, si nécessaire, les professions visant à réparer et, à redonner une nouvelle vie aux produits existants. Ce n’est pas ringard de réparer
Favoriser et encourager l’autonomie « toute relative » des industries et, des copropriétés (cogénération, panneaux solaires, …)
Créer des pistes cyclables protégées; la Wallonie est vallonnée bien entendu mais, les vélos à assistance électrique sont particulièrement efficaces et puis, le sport : c’est bon pour la santé ! Les pistes cyclables « peintes » sur le sol, avec l’emploi des fonds européens, sont inutiles car, elles ne protègent PAS l’usagé faible ! Inspirons-nous des Hollandais qui utilisent le vélo en quasi « non stop » mais, toujours en protection … Et, pourquoi pas nous ?
Certaines de ces mesures non populaires pourraient provoquer, à court / moyen terme, des pertes d’emplois. Néanmoins, la restructuration de la société pourrait, par contre, en créer des nouveaux. Un nouvel équilibre devra être trouvé; car, de toute façon, nous sommes (tous) face à un mur et, de tout cœur, il ne faudrait pas que la terre devienne « le nouveau Titanic » qui sombrerait faute … d’Iceberg ; ).
Cordialement
Stéphane Séquaris – Ingénieur-Conseil et, expert agréé en énergie
D’expérience, une bonne conception au gaz doit prévoir, simultanément, deux types de sécurité :
La sécurité « active » par sondes et, centrale de détection (avec, le risque que la technique peut être, un jour, défectueuse – ne fut-ce que par défaut d’entretien : cas concret rencontré dans une administration !!! )
La sécurité « passive » qui vise que le gaz s’évacue « naturellement » en cas de fuite.
Le gaz naturel est plus léger que l’air, le point 2 est, par conséquent, plus facile à mettre en œuvre en créant des ventilations hautes au ras du plafond (celles-ci existent d’ailleurs, d’office, dans les vides-ventilés).
Le propane est un gaz lourd, plus lourd que l’air, il tapisse alors le sol … l’énorme danger est qu’il s’engouffre dans les vides-ventilés / sanitaires et, d’une façon générale, au niveau de l’ensemble des « points bas »… qui ne seraient même pas surveillés … !
Comme pour le LPG, je suis d’avis que les équipements, accessoires et, tuyauteries alimentés au gaz lourd n’ont pas leur place dans un bâtiment « avec des points bas » ; il suffit alors de construire un petit bâtiment technique (extérieur et, non accolé au bâtiment), en radier sur sol, équipé de grille(s) de ventilation extérieure(s) au ras du sol ; ainsi en cas de fuite de gaz, le gaz lourd s’élimine alors « naturellement » (par dilution dans l’air extérieur). La jonction « chauffage » entre ce petit local technique et, le bâtiment principal peut alors s’organiser au travers de tuyauteries enterrées dans le sol (en écartant toute possibilité d’entrée du gaz dans le bâtiment – pas de caniveau de jonction, par exemple…).
De cette façon, le point 2 est (aussi) rencontré.
Voici pour « illustrer » mes propos ; il s’agissait pourtant d’une toute nouvelle construction (2010)…
Stéphane Séquaris – Ingénieur Conseil BESS Energie – Ancien Agent volontaire opérationnel de la Protection Civile de Crisnée (de 1998 à 2016 – 18 ans et, semi-professionnel attaché pendant une année au peloton n°1 de Crisnée en spécialité NBC – Nuclear Biologic Chimic)
Remarque importante – structure du plafond BA de la piscine :
Dans une piscine, les pressions de vapeur vont de l’espace piscine vers les autres espaces ; si le pare-vapeur est absent ou, inadéquat (barrière à la vapeur insatisfaisante) : le chlore, « porté par la pression de vapeur », corrode alors les barres à béton au sein même du complexe de structure !
Voici un extrait d’un document produit par la FEREB a.s.b.l. (le document complet est téléchargeable) :
Source : FEREB a.s.b.l.- Les spécialistes de la réparation et la rénovation du béton
Pour une piscine, il est indispensable d’installer un pare-vapeur de classe IV ; il s’agit du niveau d’étanchéité à la pression de vapeur, le plus performant !
En fonction des pressions de vapeur moyennes annuelles (pi), le tableau suivant (extrait de la NIT 183 du CSTC) indique la classe de climat intérieur du local :
Source : Energie +
Bref, le pare-vapeur de classe IV est, généralement, à base de bitume ou, d’aluminium.
Quoiqu’il en soit, nous vous invitons à contacter votre Auteur de Projet ceci afin de bien s’assurer de la présence d’un pare-vapeur de classe IV protégeant efficacement le complexe … constitué de bétonarmé.
Attention : un pare-vapeur doit être posé avec le plus grand soin, il ne doit pas être percé et, les jonctions entre les bandes doivent être badigeonnées avec un produit bitumé adéquat (ou, reconnu comme tel en terme de performance « pare-vapeur », de classe IV).
Voici une belle image qui illustre un pare-vapeur inefficace (troué ou, mal posé) :
. « le seau » est le pare-vapeur (ici, troué…),
. la pression de l’eau est la pression de vapeur
. la fuite est le flux de vapeur portant « le chlore », l’agent corrosif …
Si un doute subsiste, nous vous invitons à consulter un ingénieur en stabilité spécialiste du BÉTON ; pour bien s’assurer de la pérennité de la stabilité de la structure.
Barres à béton = « partie tendue ».
Stéphane Séquaris – Ingénieur-Conseil BESS Energie
A Heerlen, au Pays-Bas et, à quelques KM de Liège à peine, les Hollandais ont lancé (avec l’aide de l’Europe – lire ci-dessous), en 2008 déjà, le projet ambitieux d’une géothermie basée sur une ancienne mine à charbon désaffectée.
Néanmoins qu’attendent donc les Wallons pour tirer parti des anciens terrains miniers et, leur donner ainsi une nouvelle vie ?
Les Hollandais « ont osés » voici 10 ans : mais, pourquoi pas nous ?
Selon les estimations, ce concept génère pourtant une réduction de 55 % des émissions de CO2 (lire ci-dessous l’article complet) et, in fine, peut être assisté d’aides européennes ! Lançons-nous !
Peut être un projet Wallon à Charleroi : « l’eau des galeries de mine pour se chauffer »? Un premier … UN !
HEERLEN INAUGURE UNE CENTRALE GÉOTHERMIQUE À EAU MINIÈRE EN EXCLUSIVITÉ MONDIALE
Source de l’article présenté ci-dessous : https://ec.europa.eu/environment/ecoap/about-eco-innovation/good-practices/netherlands/328_fr
Financé par l’UE, le projet Minewater a donné naissance en octobre 2008 aux Pays-Bas à la première centrale géothermique à eau minière au monde . Ce succès met en évidence l’énergie géothermique potentielle qui sommeille dans l’eau des mines désaffectées.
Le projet Minewater consiste en la construction d’une centrale géothermique qui exploite l’eau des mines désaffectées de la ville d’Heerlen, au cœur d’une région charbonnière qui a fermé sa dernière mine dans les années 70. L’objectif visé était de montrer que ces mines disposent du potentiel suffisant pour alimenter en énergie «verte» les infrastructures municipales de chauffage et de refroidissement. En outre, cette initiative avait également pour vocation de mettre en lumière les avantages d’une telle approche sur le plan de l’environnement et de l’emploi.
Né en 2005, ce projet implique sept partenaires européens, notamment des municipalités, des instituts de recherche en matière de construction et des associations pour le logement, et bénéficie d’un large soutien financier de l’UE. Le concept a été mis au point par Elianne Demollin-Schneiders, coordinatrice de la gestion de l’énergie de la municipalité d’Heerlen. Mme Demollin-Schneiders a vu dans les eaux de la mine une source potentielle d’énergie géothermique et a reçu l’appui du bureau du maire d’Heerlen pour la mise en œuvre du projet pilote.
Ce concept novateur s’est attiré le soutien d’organisations de France, d’Allemagne et du Royaume-Uni, qui ont épaulé Heerlen, ville leader du projet. Le soutien financier de l’UE se montant à 48 % du coût total de 20 millions d’euros provient du programme Interreg IIIB NWE, un volet de la politique de cohésion de l’UE qui canalise les investissements du Fonds européen de développement régional (FEDER) en faveur de l’avenir économique, environnemental, social et territorial du nord-ouest de l’Europe.
La centrale est répartie en deux sites au centre et au nord d’Heerlen. Les travaux ont commencé en mars 2005 via le forage de deux puits d’une profondeur de 825 mètres à Heerlerheide afin d’accéder à une poche d’eau minière d’une température de 35°C. Trois puits supplémentaires de 250 à 500 mètres de profondeur ont ensuite été forés dans le parc municipal d’Oranje Nassau. Ces puits peu profonds reçoivent l’eau de Heelerheide une fois qu’elle a été utilisée pour le chauffage. Celle-ci sera ensuite stockée pour être utilisée ultérieurement à des fins de refroidissement.
L’association de logement Weller, partenaire du projet, a construit 200 maisons, magasins et bureaux, ainsi qu’une bibliothèque et un supermarché dans la zone comprise entre les deux sites miniers. L’ensemble de ces bâtiments contient des systèmes de chauffage et de refroidissement qui exploitent l’énergie tirée des eaux minières. Selon les estimations, ce concept génère une réduction de 55 % des émissions de CO2. «Nous pensons que cette centrale fournira la preuve de l’efficacité de ce concept», déclare le conseiller municipal Riet de Wit.,
Cogen nécessite un profil assez constant en chauffage et, en électricité. Simultanéité CH + EL.
Utiliser le programme cogensim dans le cadre du dimensionnement sur les besoins en énergie thermique (l’énergie thermique ne se stocke pas bien ; l’électricité peut, quant à elle, être réinjectée sur le réseau ceci malgré qu’elle risque de ne pas être rachetée à « un bon prix » …).
Un suivi journalier doit être mis en place (in visu, gsm, etc …) et, mensuel.
Obtenir l’accord du gestionnaire de réseau électrique avant la réalisation des travaux + pompier + assurance.
Attention au volume des tampons hydrauliques qui nécessitent un volume d’encombrement important.
Critères de marchés publics : prix, rendement, qualité, maintenance, expériences, résultats, clauses de rendements minimum, etc…
Classe : P1 D17
Cogen s’arrète si température de retour > 65 °C. Cogen à installer en tête de la cascade pour favoriser les rendements.
Puissance Cogen couvre de 20 à 30 % de la puissance de la chaufferie. Prévoir les compteurs d’énergie.
Wallonie – cogen : permis d’environnement de classe 3 mais, en cours de révision.
! Réserver les CV en amont du projet; bilan thermique obligatoire.
Prévenir le mécanisme CV (CWaPE en Wallonie) si cogen en panne; intervention de l’organisme agréé au redémarrage.
Attention : les CV sont calculés en fonction du résultat ! Si Cogen en panne = pas de CV !
Bruxelles : cogenoptitherm.xls
Séminaire de dimensionnement à l’ICED : 22/11/2018 (learning.icedd.be).